Giulia Larigaldie

MERCI POUR VOS (mauvaises) CRITIQUES !

Je viens de recevoir mes premières mauvaises notes – 1 ou 2 étoiles sur 5 sur Babelio et Amazon – pour mes deux livres « Et la vie reprit à petites foulées » et « Les Confidences de Shalamar ».

Première réaction : aïe, ça fait mal ! 

Deuxième réaction : en cherchant mon prochain livre audio, je tombe sur ce titre d’un auteur japonais qui fait fureur et a déjà vendu plus d’un million de copies. Je regarde le résumé, puis les notes et les commentaires. Il a aussi quelques 1 ou 2 étoiles ! Je ne m’en réjouis pas, mais cela me rassure. Le constat est évident : on ne peut pas plaire à tout le monde.

Je réalise que, même à des degrés de succès bien différents, nous faisons partie de la même communauté, celle des auteurs. Qui reçoivent des bonnes mais aussi parfois des mauvaises critiques. Nous sommes lus par des gens qui ne nous connaissent pas et ne craignent pas de dire qu’ils n’ont pas aimé. C’est le jeu, c’est la vie. Cela signifie aussi que nos livres existent, qu’ils ne nous appartiennent plus et c’est somme toute assez émouvant.

C’est également la preuve que la littérature passionne toujours les gens, qu’ils sont prêts à prendre le temps de critiquer un roman, dans le bon comme dans le mauvais sens.

Une évidence également : dans ce métier, si on veut tenir sur la durée, il faut avoir la peau dure, tracer notre voie, bien droit, quoi qu’il arrive.

Alors j’ai envie de dire merci pour ces premières mauvaises notes. Pour ce que ça m’apprend et m’enseigne.