Giulia Larigaldie

L’arroseur arrosé

Lorsque l’on écrit, on est seul face à son écran. Cette solitude m’est précieuse et nécessaire. Pour autant, les rencontres avec mes pairs sont également vitales. Alors, quel incroyable cadeau lorsque je fais une rencontre inopinée mais mémorable dans le lieu le plus improbable qui soit. Je vous raconte ?

Cet été, je m’apprêtais à retrouver la tribu familiale pour une cousinade d’anthologie. En provenance d’Allemagne, je me suis arrêtée dans un supermarché de Savoie pour faire les emplettes typiques d’une française en manque : pain, saucisson, fromage, rosé…

Mais avant cela, je n’ai pu résister à l’envie de faire un détour par l’espace culturel de cette enseigne, curieuse de voir si mon roman « Et la vie reprit à petites foulées » sorti quelques mois auparavant, était en rayon.

J’aperçus une femme lumineuse, des piles de livres devant elle. Se pouvait-il que ce soit une auteure ? En effet, Mag. B. est une autrice entièrement autoéditée. Elle gère la réalisation et la promotion de ses manuscrits de A à Z et son parcours, après l’avoir suivie depuis sur les réseaux sociaux, force le respect : onze romans à son actif, plus de 100 séances de dédicaces par an dans toute la France, plusieurs posts sur les réseaux sociaux chaque jour…

Merveilleuse rencontre qui nous a permis d’échanger sur nos expériences réciproques (tandis que ma famille, lasse de poireauter, se chargeait des courses !).

Le plus amusant dans l’histoire, c’est que j’ai dédicacé mon roman à cette charmante autrice, elle-même présente dans ce supermarché pour y dédicacer ses livres !

De mon côté, tous ses manuscrits me tentaient et j’ai fait l’acquisition, pour commencer, de « La marche des anges » que j’ai hâte de découvrir pendant ces vacances.